Histoire de la CFE-CGC
C'est au 15 octobre 1944 que remonte l'acte de naissance de notre Confédération CFE-CGC. À cette date, des ingénieurs et des cadres qui souhaitaient affirmer la spécificité de leur situation dans le monde des salariés, ont déposé les statuts de la Confédération Générale des Cadres.
Un syndicat pour quoi faire ?
Avez-vous idée de ce que serait votre statut social sans la présence du syndicalisme ? Vous êtes-vous posé la question de savoir qui a mis en place les systèmes de retraites cadres et non-cadres (AGIRC et ARRCO) ? L'Association pour l'emploi des cadres (APEC) ? Le régime d'assurance-chômage (UNEDIC-ASSEDIC) ? Qui a obtenu l'abattement de 20 % de l'impôt sur les revenus ? Ce sont les partenaires sociaux.
D'un côté, le patronat, de l'autre, les cinq organisations syndicales (CFE-CGC, CFDT, CGT-FO, CFTC et CGT) aptes à représenter et à défendre les salariés.
Le syndicalisme, c'est également les conventions collectives, les accords dans les entreprises, la Sécurité sociale, les prud'hommes... Le progrès s'accélère de manière prodigieuse. Tout bouge, tout change, très vite. En accélérant les mutations industrielles, le progrès scientifique et technologique bouleverse notre civilisation. Face à ce constat, les responsables de la CFE-CGC se sont fixés comme objectif d'impulser un nouvel élan au syndicalisme d'encadrement pour relever les nouveaux défis.
La CFE-CGC développe ses propositions pour :
- défendre la place, les intérêts et l'avenir des salariés qui partagent nos principes et nos valeurs ;
- dégager une nouvelle identité et promouvoir une nouvelle capacité d'expression collective pour l'encadrement ;
- participer comme interlocuteur incontournable à l'élaboration des solutions qui permettront d'adapter la France aux inévitables mutations qui l'attendent encore ;
- jeter les bases d'un nouveau contrat social qui s'impose dans notre pays ;
- être une force d'équilibre indispensable dans toute démocratie face à tous les pouvoirs.
Un syndicalisme propre à l'encadrement
Le pluralisme des catégories de salariés est un gage du refus de l'uniformisation des hommes et des valeurs dans l'entreprise.
Ce pluralisme syndical est en conséquence le garant de votre liberté de choix. Engagement pour la liberté, refus de l'uniformisation voilà pourquoi il s'agit d'un syndicalisme propre à l'encadrement.
Répondant d'ailleurs au vœu de l'encadrement, la Confédération Française de l'Encadrement CGC n'a aucune attache avec des formations à tendance politique, confessionnelle ou raciale. Elle est indépendante et se veut de nature strictement syndicale. Elle n'est et ne sera jamais assujettie à un parti politique.
La Confédération a pour objectif la défense des intérêts matériels et moraux de l'encadrement mais aussi de promouvoir ses aspirations. Bien loin de s'en tenir à des préoccupations catégorielles, la Confédération se veut au service de l'intérêt général. Spécifique, mais solidaire...
Un syndicalisme de défis
Le progrès s'accélère de manière prodigieuse. Tout bouge, tout change, très vite. En accélérant les mutations industrielles, le progrès scientifique et technologique bouleverse notre civilisation. Face à ce constat, les responsables de la CFE-CGC se sont fixés comme objectif d'impulser un nouvel élan au syndicalisme d'encadrement pour relever les nouveaux défis.
À l'heure où semblent apparaître les premiers signes d'une reprise espérée, la CFE-CGC développe ses propositions pour :
défendre la place, les intérêts et l'avenir des personnels qualifiés qui assument des responsabilités essentielles dans le fonctionnement des entreprises et des organismes de toutes natures,
dégager une nouvelle identité et promouvoir une nouvelle capacité d'expression collective pour l'encadrement,
participer comme interlocuteur incontournable à l'élaboration des solutions qui permettront d'adapter la France aux inévitables mutations qui l'attendent encore,
jeter les bases d'un nouveau contrat social qui s'impose dans notre pays,
constituer une force d'équilibre indispensable dans toute démocratie face à tous les pouvoirs.
Un syndicalisme d'avenir
Ça dépend de vous ! Votre engagement d'aujourd'hui, sera votre vie de demain. Chacun à son niveau a une idée à défendre et des choses à faire. Il ne sert à rien de rester spectateur et de se lamenter. Une idée minoritaire, en apparence, peut faire son chemin si elle est exprimée et développée.
À un moment où apparaît une population de plus en plus compétente, formée et qualifiée, il est impensable de concevoir une entreprise sans techniciens et cadres. Le personnel d'encadrement est un rouage indispensable au bon fonctionnement de notre société.
Notre conviction dans l'engagement syndical n'a pas pour ambition de changer radicalement les choses mais plutôt de les faire évoluer avec réalisme.
Évolutionnaires, mais pas révolutionnaires !
Les 7 engagements de la CFE-CGC :
1) "Promouvoir les intérêts des salariés face aux logiques purement financières, en favorisant l'emploi et le développement de nos entreprises et des services"
2) "Porter l'innovation sociale pour faire converger les droits des salariés et leurs attentes nouvelles"
3) "Assurer l'assistance juridique personnelle des adhérents dans le cadre professionnel"
4) "Favoriser l'insertion des jeunes, porteurs de compétences nouvelles"
5) "Agir pour que la réduction du temps de travail bénéficie à tous, y compris aux cadres"
6) "Défendre des retraites garanties pour tous grâce à un mode de financement élargi"
7) "Permettre à tous ceux qui la rejoignent de peser sur des choix sociaux de plus en plus européens"
La CFE-CGC aujourd'hui
La Confédération Française de l'Encadrement CGC est composée de fédérations et de syndicats professionnels. Elle est représentée au niveau de l'entreprise par la section syndicale, conformément à la loi du 27 décembre 1968.
La section syndicale fait partie d'un syndicat professionnel déterminé en fonction de sa branche d'activité (par exemple : la métallurgie, la chimie, la banque...). C'est au syndicat qu'il appartient de rendre effective l'adhésion, de remettre la carte syndicale, d'encaisser la cotisation et d'apporter informations et conseils, sur tous les problèmes de la branche professionnelle.
La Confédération regroupe par ailleurs 29 unions régionales (UR), 98 unions départementales (UD) et 26 fédérations et syndicats fédérés.
Statut :
- 64 % : ingénieurs et cadres
- 36 % : autres (agents de maîtrises, techniciens…)
- 8 %. : retraités
- 40 441 femmes (28 %) et 102 799 hommes (72 %)
Principales fédérations :
- Métallurgie : 23,9 % (HP relevant de la convention collective de la Métallurgie, il s’agit de notre Fédération de rattachement)
- Banques et assurances : 13,3 %
- Fonction publique : 7,9 %
- Agroalimentaire : 5,8 %
- Chimie : 5,2 %
- Crédit Agricole : 4,7 %
- Santé : 4,5 %